Marine le Pen, ouverte à l’idée de miner des cryptos et constituer une réserve stratégique

Après l’émergence d’une réserve crypto aux États-Unis suite au décret exécutif de Trump, signé le vendredi 7 mars, le sujet se disperse progressivement dans les esprits politiques à travers le globe. Petit à petit, certaines personnes comprennent les enjeux qui résident derrière l’adoption des cryptomonnaies, que ce soit sur les aspects politiques ou économiques. Par exemple, Marine le Pen s’est prononcé le mardi 11 mars sur ce sujet. Revenons sur ses propos.

Marine le Pen se positionne sur le nucléaire en pleine visite à Flamanville

Durant sa visite de l’EPR de Flamanville, Marine le Pen s’est prononcée sur l’utilisation des excédents de production électrique en apportant quelques données pour appuyer ses propos.

Notre parc nucléaire ne tourne en moyenne qu’à 70 % de sa puissance, contre plus de 90 % aux États-Unis, dont la technologie est pourtant totalement identique à la nôtre. Cette aberration française s’explique par la priorité donnée aux énergies intermittentes pour alimenter le réseau électrique.

Dans ce contexte, Marine Le Pen remet en question l’exploitation du plein potentiel des centrales françaises en soulignant ce qu’il se passe de l’autre côté de l’atlantique, tout en pointant du doigt la surexposition aux énergies intermittentes. Dans ce contexte, elle ajoute effectivement que

“Or, moduler la puissance d’un réacteur nucléaire, cela le fragilise. Le rapport de l’inspection générale pour la sûreté nucléaire (…) vient de le démontrer s’agissant la corrosion sous contrainte.

Le minage de cryptomonnaies, la nouvelle solution pour le rassemblement national ?

Avec le constat d’un potentiel non exploité et des risques découlant des énergies intermittentes, Marine le Pen se prononce sur une solution plutôt séduisante.

Nous adopterons donc là aussi une logique inverse, l’objectif sera de faire fonctionner nos réacteurs au maximum de leur potentiel, dans le respect bien sûr des limites qu’imposent les règles de sécurité.

Pour parvenir à exploiter le potentiel tout en respectant les règles de sécurité qui régissent le fonctionnement des centrales nucléaires sur le territoire français, Marine Le Pen évoque une solution en particulier : le minage de cryptomonnaies.

Il existe nombre d’usages aujourd’hui sous-exploités voire pas du tout : production d’hydrogène, minage de cryptomonnaies afin de constituer des réserves stratégiques pour EDF qui aideront à financer la maintenance et la rénovation de nos réacteurs. Ce ne sont que deux exemples parmi des dizaines. Renoncer à produire de l’électricité, c’est renoncer à créer de la richesse.

En mentionnant le minage de cryptomonnaies (probablement bitcoin) pour utiliser le surplus d’énergie, cela démontre que l’adoption de l’écosystème est sur la bonne voie et que finalement, les préjugés autour de l’impact environnemental commencent à s’estomper.

La mise en place d’une rentabilité économique de l’utilisation du surplus énergétique qui est généralement perdu est un moyen idéal pour optimiser le parc nucléaire français. La constitution d’une réserve est une solution intéressante, bien qu’il serait préférable que cela soit monitoré par l’État plutôt qu’EDF pour des raisons stratégiques sur le long terme. Le Salvador est un bon exemple en la matière .

Une dynamique d’ores et déjà amorcée par l’ancien Président de la République française

En ce début de semaine, certains acteurs de l’écosystème crypto tel Sébastien Gouspillou ou Alexandre Stachtchenko ont tenu une réunion avec des personnalités politiques telles que l’ancien président François Hollande et Jean-Marie Cambacérès, ancien député français.

Sur la table, des discussions autour de bitcoin et l’intérêt que la France pourrait y gagner, notamment en matière de minage de cryptomonnaies et de positionnement géopolitique .

Bien que les échanges n’aient pas encore été détaillés, cela témoigne d’un changement de dynamique au sein de la sphère politique française, bien que l’Union européenne semble adopter une position à contre-courant .

Source : Conférence de presse en marge de la visite de l’EPR

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